Il vaut mieux être mortel
Le premier empereur de la dynastie Han gravissait une montagne. Il était entouré de ses fidèles ministre. Quand il arriva au sommet, l'empereur admira la beauté du paysage qui s'étendait à ses pieds et s'exclama :
-Comme la nature est belle ! Mais malheureusement notre vie est beaucoup trop courte.
L'empereur son visage dans ses manches et pleura. À sa suite, tous les ministres soupirèrent et versèrent des larmes. Seul l'un d'eux éclata de rire.
-Comment oses-tu rire quand je suis su triste? S'exclama l'empereur.
-Si la vie était éternelle comme vous le souhaitez, l'empereur de la dynastie précédente ne vivrait-il pas encore? Et s'il vivait encore,comment auriez-vous pu alors devenir vous-même empereur?
En entendant ces mots, l'empereur sécha ses larmes.
La prédiction
Le premier empereur de Chine avait un devin qui se trompait souvent pour prédire l'avenir. Un jour, alors que le devin s'était encore trompé dans une prédiction, l'empereur, très en colère, voulut le condamner à mort.
-J'ai une dernière prédiction à faire, dit le devin, je mourrai trois jours avant vous.
L'empereur fut pris de doute et de panique. Il le fit installer dans un beau palais et veilla à ce qu'il ne manque jamais de rien dans l'espoir qu'il meure me plus tard possible.
Les deux salaires
Un musicien très talentueux et très pauvre proposa à un riche marchand de lui donner un concert de cithare en échange de mille taels. Le marchand appela ses amis pour qu'ils se divertissent eux aussi. Le musicien interpréta trois mélodies plus belle les unes que les autres. Chacun écoutait la musique avec émotion ; puis il posa son instrument et s'inclina avec respect devant le marchand
en attendant son salaire.
-Les sons que tu viens de jouer, je ne peux les toucher comme ces taels, dit le marchand. Je vais t'offrir n son en échange du tiens et te paierai donc ta musique par une autres. Sur ces paroles, le marchand fit tinter les mille taels de sa bourse sans lui en donner un seul.